Le planeur est le mariage réussi entre la science et la nature.

La théorie.

L'aile d'un planeur est  doté d'un profil biconvexe.

Le dessue de l'aile s'appelle l'extrados. Le dessous l'intrados. 

Il esxiste une multitude de profils qui ont chacun leurs caractéristiques (profils de vitesses, profils porteurs, profils de voltige, profils autostables (ailes volantes) etc...).

Lorsque une aile est en mouvement dans l'air, les filets d'air qui se déplacent sur l'extrados ont plus de chemin à parcouir que les filets d'air qui se déplacent à l'intrados. Il en résulte donc une accélération de l'air sur l'extrados et il se crée une dépression qui aspire l'aile vers le haut.

Cette aspiration sur l'extrados et la pression sur l'intrados crée la "portance".

La portance qui s'exerce vers le haut s'oppose à la masse du planeur qui est orientée vers bas (gravité). Il est donc intéressant d'avoir un planeur le plus léger possible afin d'améliorer la portance.

Détails des différentes parties qui composent un planeur.

Le contrôle du planeur.

Un planeur se contrôle selon 3 axes (3 directions): Le tanguage, le roulis et le lacet.

L'axe de tanguage                L'axe de roulis              L'axe de lacet

Tout l'art du pilotage en planeur est de :

     -Combiner ces trois axes tout en essayant de créer le moins de traînée possible   en agissant le moins possible sur les commandes.

     -Trouver les zones ascendantes.

    -Arriver à bien positionner le planeur dans les zones ascendantes.

    -Conserver une vitesse suffisamment élevée afin que le  profil de l'aile travaille dans la bonne plage de vitesse (une vitesse insuffisante augmente le taux de chute et peut conduire au décrochage).

Les autres fonctions:

Les volets: Ils ont pour fonction d'augmenter ou de réduire la portance de l'aile. Cela se traduit par une augementation ou un ralentissement de la vitesse de vol. Ils peuvent servir aussi d'aérofreins pour l'aterrissage lorsqu'ils sont combinés avec les ailerons (fonctions butterfly). On se sert des volets lorsque le planeur rentre dans une ascendance pour augmenter le taux de montée. On peut aussi s'en servir pour augmenter le taux de chute.

Les aérofreins: Comme leur nom l'indique, ils servent à freiner le planeur pour l'aterrissage. Ils peuvent être utilisés parfois pour redescendre rapidement si le planeur est aspiré par un nuage par exemple(!).

Le crochet de remorquage: Est utilisé pour la mise en altitude du planeur à l'aide d'un remorqueur (avion motorisé). Cette technique est utilisée principalement en plaine.

Le train d'aterrissage: Le train d'aterrissage peut-être rentré ou sortit sur des planeurs maquettes.

Le ballast: On peut ajouter du poids dans un planeur (ballast) dans une soute généralement située au centre de gravité. En modèle réduit, c'est du plomb qui est utilisé. En planeur grandeur, c'est de l'eau qui est embarquée.

Un planeur grandeur largue l'eau embarquée dans la soute à ballast.

La pratique en modèle réduit:

Les ordres provenant de l'émetteur (la radio-commande) sont reçu dans le planeur par un récepteur via une antenne. Le signal est alors traité et les ordres sont transmis aux servos qui actionnent les gouvernes. Le tout est alimenté par un accu (4.8v 500Mah par exemple). Un servo est un petit moteur électrique fortement réducté.

Les servos qui actionnent les gouvernes.        Un servo ouvert.

Un servo monté dans une aile et qui actionne un

aileron via une petite corde à piano.

Exemple de montage radio. La place est comptée ! Les autres servvos sont dans les ailes et actionnent les ailerons et les volets.

Les explications ci-dessus sont succintes mais permettent néanmoins à ceux qui découvrent la discipline d'avoir quelques notions de bases. J'encourage les plus curieux à faire quelques recherches supplémentaires sur le net afin d'approfondir le sujet.